• Qu’est-ce qui t’a décidé à poursuivre tes études et intégrer une Grande École d’Ingénieur.e .s?

En classe de terminale, j’aimais les maths et la physique, donc continuer en classe préparatoire m’est apparu comme une évidence. 

J’aimais ce que suggérait ce parcours : j’avais deux ans devant moi pour acquérir un socle de connaissances scientifiques solide ainsi que des méthodes de travail efficaces, pour ensuite rejoindre une grande école d’ingénieur.e.s qui me donnerait toutes les compétences techniques et transverses nécessaires à l’exercice du métier.

J’étais encore trop jeune pour savoir quel serait la profession dans laquelle je m’épanouirais complètement, et le parcours ingénieure offrait un large champ de possibilités, allant de tous types de spécialisations à la formation généraliste, en passant par de nombreuses opportunités de double diplôme. Ce choix m’a ainsi laissé du temps pour découvrir mes atouts et mes envies, afin d’affiner mon projet professionnel pour qu’il me corresponde au mieux.

• Quels sont/ont été les moments forts que tu retiens de ta scolarité à IMT Nord Europe ?

Je suis actuellement à l’étranger et donc plus sur le campus de Douai, mais j’y ai passé deux années extraordinaires, principalement grâce à la vie associative. Avec elle, j’ai fait énormément de rencontres, toutes riches dans certains aspects, mais je me suis surtout découverte moi-même, avec mes défauts et mes forces. J’étais Vice-Présidente du BDE, membre du Comité Eurotandem, et j’ai fondé avec deux camarades le Comité EGAL’IMT, l’association de lutte et de sensibilisation contre les violences sexistes et sexuelles à l’Ecole. J’étais donc très investie dans ces associations. J’ai alors totalement repensé mon projet professionnel, car j’ai compris que j’avais des besoins et envies que je ne trouverai pas dans les métiers auxquels j’aspirais avant, et qu’il fallait assumer ces traits de personnalité afin de m’orienter vers un métier qui me plairait. 

La vie associative à la Maison des Élèves du campus de Douai est extrêmement riche et épanouissante, car je trouve qu’elle permet de développer des compétences transverses qui ne sont pas négligeables pour les futur.e.s ingénieur.e.s que nous sommes : humanité, créativité, management, leadership, empathie, communication, gestion de projet, et j’en oublie. Elles permettent de mettre en pratique les notions théoriques que l’on peut voir en cours, et c’est une occasion à saisir pendant nos études.

• Comment se passe la vie dans ton école au quotidien ?

En fonction des modules et des périodes, nous avons un certain nombre d’heures de cours dans la journée. Nous y allons à pieds, en vélo ou en covoiturage et nous y retrouvons nos amis ou camarades de classe. 

Le midi et le soir, nous mangeons au restaurant scolaire de la Maison Des Elèves qui est, je trouve, d’excellente qualité.

Dès que nous avons un moment de libre, nous travaillons sur nos projets associatifs. Nos tâches sont différentes en fonction de nos rôles (montage photo ou vidéo, dessin, article, e-mail à rédiger, réunion avec l’administration…etc) mais nous réalisons tout cela avec entrain et passion. 

En fonction du sport que nous pratiquons, nous y allons soit l’un des soirs de la semaine, soit le jeudi après-midi. 

A la fin de la journée, si nous avons l’envie et le temps, nous nous retrouvons au foyer/bar de la MDE. Il y a souvent un événement organisé par une des nombreuses associations de l’Ecole, avec parfois en prime, les excellents DJ et DJette du club sono !

Le week-end, en fonction du travail que nous avons pour les cours, nous pouvons partir en visite à Paris, Lille, ou bien Bruxelles voire Amsterdam, ou simplement Douai qui a aussi ses coins à visiter. 

• Comment as-tu financé tes études ?

Mes parents m’ont énormément aidé. Ils ont payé mes logements et mes besoins jusqu’à aujourd’hui, mais je travaille tous les étés depuis que j’ai 16 ans pour financer mes sorties et mes loisirs. 

Pour le Master en Irlande, nous avons ensemble réalisé un prêt étudiant que je commencerai à rembourser dès que ma situation financière le permettra.

• Quels sont tes projets après ton diplôme d’Ingénieur.e.s? / Quel a été ton parcours après l’école ?

J’aimerais commencer mon PFE en septembre 2022, à Paris. Je travaille actuellement sur un projet de recherche en microscopie optique, et je suis également des cours de Physique des Instruments médicaux et de Nanotechnologie. J’aimerais bien réaliser un stage en lien avec l’un de ces domaines. Je pense qu’un poste d’assistante cheffe de projet serait idéal pour commencer ; cela me permettrait de mettre en pratique les notions de gestion de projet, de management, et de leadership, que j’ai pu expérimenter dans mon travail associatif. Je pourrais également gagner en compétences transverses afin de par la suite évoluer dans ma carrière. Je souhaite également toujours garder un métier éthique en phase avec mes idéologies.

• Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à quelqu’un qui hésite à passer le concours ? 

Qu’il ne faut pas ! Il y a d’excellentes écoles sur cette banque de concours. Le réseau des IMT est un véritable tremplin quelque soit la carrière envisagée. Il y a vraiment pleins d’opportunités, quelques soient les volontés de chacun. C’est aussi facile de se « réorienter » si on se rend compte que ce qu’on fait ne nous plait pas : il y a pleins d’écoles partenaires en France et à l’International, ce qui permet d’affiner notre parcours comme on le souhaite. 

• Selon toi, quels sont les atouts du Concours Mines-Télécom ?

Je pense que c’est un concours exigeants mais accessible. Les écrits sont difficiles, mais les oraux le sont moins ; ils se passent sur une unique journée, et personnellement j’ai beaucoup aimé l’entretien de personnalité ! Mes examinateurs étaient intéressants et intéressés. 

• Ta devise ou ton « mantra » ? 

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme »

François Rabelais.

En tant qu’ingénieur.e.s nous sommes d’importants acteurs de la transition écologique et sociétale qui s’opère, et qu’il faut donc en être conscient aujourd’hui plus que jamais. Nous avons des compétences techniques et humaines, chacun dans nos spécialités, qu’il faut utiliser à bon escient afin d’adapter nos modes de vie aux enjeux de demain.